tombe pas. L’opération “Am Kalavia”, qui a plongé le pays dans des jours de tension, a suscité de nombreuses questions : les prix des logements vont-ils baisser ? Le marché va-t-il s’arrêter ? Les investisseurs vont-ils fuir ? La réponse est claire : pas du tout.
Les Israéliens, fidèles à leur réputation, ne renoncent pas au rêve de devenir propriétaires. Même lorsque le ciel grondait, les transactions immobilières se sont poursuivies, et malgré quelques retards ici et là, le marché des ventes est resté actif. Dans les régions non touchées directement, on a même constaté une légère hausse de la demande, surtout chez ceux à la recherche d’opportunités.
Certains acheteurs ont tenté de négocier des prix cassés, mais les vendeurs ne se sont pas précipités pour baisser leurs tarifs – et contre toute attente, les prix ne se sont pas effondrés. Au contraire, les estimations suggèrent qu’avec la baisse attendue des taux d’intérêt dans les prochains mois, une nouvelle hausse modérée des prix pourrait se profiler, en particulier dans les projets neufs.
Les banques, sous l’impulsion de la Banque d’Israël, ont soutenu le public. Des milliers de familles ont pu reporter leurs paiements hypothécaires, sans pénalités ni complications. Les petites entreprises du secteur de la construction ont également bénéficié d’aides, permettant à l’économie de continuer à tourner.
Il y a certes eu quelques jours d’arrêt sur les chantiers, notamment dans les zones proches de la frontière, mais le secteur de la construction ne s’est pas figé. Même si quelques livraisons sont retardées, tout revient progressivement à la normale. Mieux encore : les autorités locales accélèrent les projets de rénovation et de renforcement, notamment dans les zones endommagées.
Les perspectives restent globalement positives. Avec la baisse des taux, la stabilisation économique et le soutien de l’État, le marché immobilier ne devrait pas seulement se rétablir – il pourrait bien repartir à la hausse. Ceux qui sauront repérer les bonnes affaires aujourd’hui pourraient, dans deux ans, se retrouver avec un bien dont la valeur aura considérablement augmenté.
Même dans les périodes de crise, l’immobilier israélien reste un pilier solide. Et l’histoire le montre : c’est souvent après la tempête que le marché s’envole. Pour ceux qui pensent à l’avenir, le moment est peut-être venu de passer à l’action.